Caractère

Bien que Lounésya est du sang d'aristocrate et une éducation de même ordre, elle à toujours été révoltée par les abus de pouvoir, elle a du caractère, de la sympathie pour autrui et bien qu'elle ne souhaite pas de mal au humain elle s'en nourrit sans aucune honte. Fidèle à ses propres idées et opinion elle défendra ce qui lui parait juste. Elle n'aime pas qu'on lui donne des ordres ou qu'on l'oblige à faire des choses qu'elle n'a pas envie de faire, mais elle n'est pas stupide, si la chose en question lui permet de rester en vie, elle le fera, même à contre coeur.

Physique

Lounésya est un peu plus grande que la moyenne pas loin d'un mètre soixante dix, elle a de longue jambes fines, une peau pâle des traits très fin et féminin, de jolie yeux en forme d'amande d'une couleur rougeâtre, une bouche pulpeuse et rouge ainsi que des crocs acérés, de longs cheveux blond limite blanc légèrement ondulés. Elle a un corps harmonieux, les atouts d'une femme habilement situés.

Histoire

Nuit, froideur, blanc, neige, sang... Voici les circonstances de ma naissance humaine un jour d'hivers de l'année mille cinq cent quatre-vingt-dix neuf  durant un mois de décembre. Née dans une famille Française aristocrate, mais dont les origines prenaient pied en Italie, on me donna le nom de Lounésya. J'étais le quatrième enfants de cette famille et l'unique fille, ce qui je dois l'avouer n'était pas forcément enviable.

Mes frères me considéraient presque comme une servante, mon père me donnait peu d'attention et ma mère s'occupait déjà d'un éventuel mariage, je n'étais alors âgé que de cinq ans. Ce fût au près d'un serviteur que je trouvais réconfort lorsque la petite enfant que j'étais avait envie de pleurer, mais aussi de s'amuser.

Samuel, le servant qui s'occupait de moi avait un fils du même âge, Sébastian,  et souvent nous jouions dans l'arrière cours réservé aux serviteurs. Cinq années passèrent avec l'insouciance de mon rang et de l'enfance, mais un jours on doit tous grandir, oui tous.

Un matin lors de mes dix ans, alors que je jouais avec Sébastian, mon père arriva dans le champ derrière notre demeure. Il était en colère, je savais que je n'avais pas le droit de parler au domestique, mais il était mon ami, mon seul et unique ami. Alors que mon père arriva à la hauteur de Sébastian, il l'agrippa par le col et souleva, il ne touchait plus terre. Mon père lui criait dessus le secouant dans tout les sens, à ce moment là je ne pouvait pas bouger, seulement regarder.
Derrière eux je voyais Samuel accourir au secours de son fils, le vieil homme courait à toute vitesse à bout de souffle il s'écroula à genoux aux pieds de mon père, le suppliant. Mon père n'eût même pas un regard pour lui, il jeta l'enfant au sol vint vers moi, m'attrapa par le bras pour me ramener de force.

A partir de ce jour, je n'ai plus jamais revu aucun d'entre eux, je n'ai d'ailleurs plus eu l'autorisation de quitter la demeure seule, cela était devenu une prison ou l'on m'éduquait avec fermeté. Les gens riches ont la vie facile dit-on, permettait moi d'en douter. C'est ainsi que durant plusieurs années je fus  comme prisonnière jusqu'à mes quatorze ans, ou je fis mon entrée dans la société. Il ne fallut pas longtemps à ma mère pour me trouver un bon parti et signer un accord de mariage , à quinze ans j'étais fiancé au fils d'un Lord Anglais, notre mariage devait avoir lieu lors de l'année de mes vingt-et-un ans. Mais le destin en avait décidé autrement

A l'aube de mes vingt ans le Lord avait commandé un tableau de ma personne à un jeune artiste de son pays qui était, par les dire, un génie, un maître d'art et dont la beauté fascinait quiconque le rencontrait. La seule condition du maître pour me peindre était qu'il le ferait principalement de nuit, c'était une demande étrange pour un peintre de faire un tableau la nuit à la lumière des bougies, mais mes parents n'eurent aucune retenue à l'égard de sa demande et acceptèrent.

C'est ainsi que durant plusieurs mois, un jour et deux nuits par semaine, je me rendais à la résidence du maître Solotis Thomas. Il était bien vrai que sa beauté avait quelque chose de perturbant, les gens gravitaient au tour de lui comme attirés par une force étrange et inexplicable, il n'y avait pas que la beauté du corps, mais du cœur aussi. Thomas était d'une gentillesse et d'une douceur avec les gens qu'on n'avait presque du mal à croire qu'un homme se cachait sous ses traits. A chacune des mes visites Thomas me faisait toujours  connaître de nouveaux vins, il ajoutait une petite goutte d'une substance rouge, il disait toujours que ça révélait le vrai goût. Ce n'était pas quelques choses qui m'inquiétait car plus les nuits passaient et plus je me sentais envoûtée par cet homme, malgré moi je me sentais succomber.

Une année s'écoula ainsi, et lors de la dernière nuit de travail sur mon portait, une tristesse m'avait envahie celle de devoir quitter un homme pour qui j'avais une grande affection. Une fois l’œuvre achevée, Thomas s'était levé puis m'avait fait face, puis d'une voix grave et suave il m'avait murmuré,

«Veux-tu être mienne ? »

Ses yeux d'un marron intense étrange m'apparaissaient comme rouge pour la première fois, mais la beauté et la perfection de ses traits me ravissaient tel que la couleurs de ses yeux ne paraissait pas m'inquiéter outre mesure, et pourtant j'étais si naïve, la seule chose qui put franchir la barrière de mes lèvres fut un léger « Oui. » tremblant, je ressentais sa présence bien plus que toutes les autres fois, il me paraissait homme. La douceur de ses trait s'était un peu durcie, mais sa splendeur en était que plus ravivée.

Ce fût en cette nuit d'automne de mille six cent dix-neuf que je reçus le baiser de sang, la période de ma nouvelle naissance je dois bien l'avouer est un peu flou pour moi. Je n'étais pas vraiment préparée à devenir un enfant de la nuit, mais tout s'est passé si vite, le sang la douleur, mon éveil, tout mes sens étaient en frénésie constante. En mille six cent vingt-et-un nous sommes partis pour le nouveau monde, la nouvelle France comme aimaient l'appeler les colonisateurs, c'était un pays fabuleux bien qu'il fallut nous cacher et cacher notre véritable nature aux humains.

Les années passèrent avec une tranquillité presque ennuyante, Thomas avait repris la peinture et moi je chassais pour nous deux, nous avons vécu cent ans comme ceci jusqu'au jours ou Thomas à décidé de partir en mer seul … J'en ai eu le cœur brisé car bien plus qu'un père  il était la seule famille que j'avais ou que je voulais. Je suis donc restée et la nouvelle France est devenue la Nouvelle Orléans, mais la ville n'a pas changé pour autant ni ses plantations, ni sa musique ni même le goût exquis du sang de ses habitants.

Plusieurs centaines d'années plus tard, je décidais de revenir, mon pays me manquait et je voulais revoir ses paysages. Je n'avais plus eu une seule nouvelle de Thomas et peut être au fond de moi j'avais l'espoir de le revoir ici.